Edition : Folio
Format poche
Parution : 13/10/1994
928 pages
Résumé : Chaque fois que Vronski lui
adressait la parole, un éclair passait dans les yeux d’Anna, un sourire
entrouvrait ses lèvres ; et, si désireuse qu’elle parût de la refouler,
son allégresse éclatait en signes manifestes. « Et lui ? » pensa
Kitty. Elle le regarda et fut épouvantée, car le visage de Vronski reflétait
comme un miroir l’exaltation qu’elle venait de lire sur celui d’Anna.
L’histoire d’Anna est simple
: elle est mariée à un homme mais fini par tomber amoureuse d’un autre,
Vronski, qui va devenir son amant. Son comportement est facilement critiquable
si l’on se place du point de vue du mari. Après, la situation est complexe car
il n’est pas aisé de divorcer vis-à-vis de la société ce qui va amener Anna à
être dans une position de disgrâce auprès de la société russe. J’ai fini par
plaindre cette femme qui a agit par amour et qui finit par perdre ce qu’elle
avait de plus cher au monde.
Nous ne suivons pas
uniquement la vie d’Anna mais également celle d’autres personnages et notamment
Levine. Il suit un parcours assez différent des autres hommes, notamment par sa
vie à la campagne. J’ai bien apprécié ce personnage qui possède ses propres
valeurs et j’ai été contente de voir que les choses évoluaient bien pour lui.
A travers ce personnage,
l’auteur jette quelques pistes de réflexion sur la classe ouvrière alors que
Levine souhaite revoir le fonctionnement de son entreprise en prenant en compte
les ouvriers y travaillant.
J’ai également bien aimé
suivre l’histoire de Kitty, une jeune femme qui cherche innocemment l’amour avant
de devenir plus « rationnelle » et qui va tirer profiter de ses expériences
pour murir et devenir une femme bien.
J’ai bien aimé découvrir la
société russe. Anna Karénine est le premier classique russe que je lis et donc
j’ai vraiment apprécié m’y plonger dedans, la plume de l’auteur étant très
fluide ce qui est d’autant plus captivant. C’est un gros pavé qui se lit très
bien.
C’est aussi un livre qui ne
laisse pas indifférent car il nous invite à apporter notre critique sur
l’histoire des personnages, leurs comportements. Comme je le disais plus tôt
j’ai suivi avec attention l’histoire d’Anna et mes sentiments par rapport à ce
personnage ont évolué tout au long du roman : elle est parfois critiquable,
parfois remarquable en temps que mère, puis on peut se prendre de pitié fasse à
sa folie du fait de son isolement.
Pour conclure, j’ai beaucoup
aimé cette lecture que je recommande vivement. En tout cas, pour moi, elle m’a
donné envie de découvrir d’autres œuvres de l’auteur !
Tant mieux si ça se lit bien malgré le nombre de pages :) j'ai bien l'intention de le lire un jour !!
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