L'Héritage T4 : L'Héritage de Christopher Paolini

Edition : Bayard jeunesse

Grand format

Parution : 20/04/2012

904 pages

Résumé : Il y a peu encore, Eragon n’était qu’un simple garçon de ferme, et Saphira, son dragon, une étrange pierre bleue ramassée dans la forêt… Depuis, le sort de plusieurs peuples repose sur leurs épaules. De longs mois d’entraînement et de combats, s’ils ont permis des victoires et ranimé l’espoir, ont aussi provoqué des pertes cruelles. Or, l’ultime bataille contre Galbatorix reste à mener. Certes, Eragon et Saphira ne sont pas seuls, ils ont des alliés : les Vardens conduits par Nasuada, Arya et les elfes, le roi Orik et ses nains, Garzhvog et ses redoutables Urgals. Le peuple des chats-garous s’est même joint à eux avec son roi, Grimrr Demi-Patte. Pourtant, si le jeune Dragonnier et sa puissante compagne aux écailles bleues ne trouvent pas en eux-mêmes la force d’abattre le tyran, personnage n’y réussira. Ils n’auront pas de seconde chance. Tel est leur destin. Il leur faut renverser le roi maléfique, restaurer la paix et la justice en Alagaësia. Quel que soit le prix à payer.

Mon avis : C’est un bon tome qui vient bouclée une saga commencée depuis quelques temps déjà (c’est donc un peu dur au début de se replonger entièrement dans le contexte).

L’auteur a une belle écriture ce qui rend le livre agréable à lire. Le roman se lit aussi facilement malgré ses quelques 900 pages.

Nous retrouvons tous les personnages, c’est parfois un peu dur de se rappeler qui a fait quoi dans les précédents tomes mais on finit par s’y retrouver notamment grâce au résumé au début. L’auteur ne fait pas paraître Eragon comme un héros surpuissant mais un personnage avec des défauts et des faiblesses en plus de ses atouts.

Le texte tient un bon rythme entre les passages de combat et ceux plus descriptifs ou de voyage des personnages (par exemple quand Eragon et Saphira vont au rocher de Kuthian). C’est un roman qui ne nous laisse pas le temps de s’ennuyer entre deux scènes !

Et puis, dans ce tome, nous faisons une heureuse découverte qui, malgré le contexte de guerre, nous ravie.

Néanmoins, j’ai trouvé ce tome un peu en dessous des précédents. Il y avait un peu moins de mystère, de fantasy, et l’intrigue était moins prononcée à mon goût. J’ai trouvé que ce tome ne nous plongeait pas entièrement dans l’histoire aux côtés des personnages à la découverte de l’étrange et des merveilleuses contrées pleines de secrets.

De plus, la fin se résout un peu trop facilement à mon goût même si je ne veux pas utiliser le terme « bâclée ». En deux pages, la lutte contre Galbatorix est finie et donc ça a été tellement vite que j’ai trouvé un peu difficile de comprendre sur le coup ce qui était en train de se passer.

Enfin, j’ai bien aimé la réflexion qu’apporte l’auteur sur les motivations de Galbatorix : un monde qui ne serait pas dominé par les magiciens, lesquels abusent de leurs pouvoirs. Les cent dernières pages traitent justement de comment le pays va se reconstruire en sachant que, si Galbatorix avait raison sur un point, quelle est la bonne manière de le faire en mettant d’accord tous les peuples et en mettant en place un bon et un juste gouvernement.

La fin ne permet d’imaginer le futur des personnages pour qui tout ne fait finalement que commencer car tout est à construire !

En bref, ce tome vient clore une très bonne saga et qui, malgré quelques points négatifs, a su faire fonctionner notre imagination !