samedi 9 novembre 2013

Les Bannis et les Proscrits T5 : L'Etoile de la Sor'cière de James Clemens

Ó Anne-Claire PAYET / Bragelonne 2013
Edition : Milady
Format poche
Parution : 26/08/2011
832 pages



Résumé : Dans une lune à peine, le Seigneur Noir imposera son règne maléfique. La forteresse de Noircastel abrite le plus puissant portail du Weir grâce auquel le terrible mage espère asseoir son autorité. Il est encore temps de l’arrêter, mais lui seul sait où cette porte est cachée. L’heure est enfin venue pour Elena et ses compagnons d’achever leur quête désespérée. L’ultime combat contre le Seigneur Noir approche…

Mon avis : J’ai beaucoup aimé cette fin sur laquelle on pourrait s’étendre sur des pages.
Tout de suite nous entrons dans l’intrigue, l’histoire ne traîne pas pour s’installer. L’auteur nourrit beaucoup de mystère, nous essayons de comprendre comment tout va se dérouler alors que les personnages eux-mêmes ne savent pas encore tout sur leur ennemi ni la manière pour affronter le danger.
Un nouveau personnage apparaît pour aider Elena qui est Harlequin. Il leur fournit des informations qui ont de quoi nous laisser inquiet. J’aime bien ce nouveau venu qui s’avère d’une grande aide et aussi courageux.
L’auteur pose aussi le mystère autour de Rodricko, l’enfant de l’arbre de Nee’lahn, et qui va créer quelques inquiétudes pour celle-ci quant à l’avenir de son peuple. Il va aussi se lier d’amitié avec Sheeshon, l’étrange petite fille qui va nous déstabiliser tout à long du roman avec ses révélations (elle va pousser à agir dans un sens qui va influencer à chaque fois le cours des choses comme si elle dictait un peu le destin).
Tous vont se retrouver face à danger avant la bataille finale. Tol’chuk part unir son peuple les og’res, mais là encore un danger revenu de parmi les morts le guette. Nous sommes captivés par ce qui se passe, c’est très dur de lâcher un instant le livre. Il y a aussi Elena qui va rallier à sa cause des Si’lura qui ne lui réservaient pas un accueil très chaleureux.
Sy’wen et Kast vont être confrontés à une surprise empoisonnée émanant du Seigneur Noir. Ce roman a là encore beaucoup de noirceur et les personnages ne s’en sortent jamais indemnes d’une situation. Quant on se remémore toutes les choses affreuses auxquelles ils ont dû faire face, nous avons du mal à imaginer comment ils tiennent encore le coup.
Mog’weed et Fardale ont aussi leur place. Je continue toujours à haïr le premier qui prépare un nouveau coup en cachette pour se libérer de la malédiction qui le lie à son frère. Même si ses manigances vont finalement aider le groupe, et malgré ses nobles promesses de fin, je n’arrive pas à éprouver de l’empathie pour lui. La seule justification qu’on pourrait lui donner c’est que son frère a toujours été perçu comme le héros, le courageux, autant aux yeux des personnages qu’à nos yeux.
Le prince Tyrus va avoir un rôle important à jouer. Il va se confronter à une légende de laquelle il va tirer certains pouvoirs. Ses nouvelles sont très précieuses et vont être les bienvenues pour l’assaut sur Noircastel, comme quoi le hasard fait parfois bien les choses.
Au cours de la dernière bataille, la narration passe très vite d’une scène à l’autre et donc il faut quelque peu s’accrocher même si cela n’empêche pas notre progression dans l’histoire. Elle est agréable à lire et, au contraire, on s’empresse de tourner les pages pour connaître la suite.
Il se passe énormément de choses qui peuvent vite devenir floues si on lit trop vite en étant très très fatigué (je parle d’expérience ^^).
J’ai oublié de parler de Joach. Il continue de suivre sa voie et on voit Greshym essayer de l’influencer dans son propre intérêt. Il est là le symbole même de la personne qui va agir sous l’impulsion des sentiments sans chercher le mal volontairement. Je pense notamment à la dernière scène où je suis sure que tous les lecteurs ont crié « Non !!!!!!!!! ». L’auteur fait passer une belle leçon à travers ce personnage sur les hommes et la faiblesse qui peut frapper chacun de nous (et dans ces moments-là il faut savoir avancer malgré tout).
Nous apprenons enfin qui est le Seigneur Noir. Et là, quand on découvre son passé et ses motivations, nous arrivons à entrevoir sous un autre jour ses actes abominables. Là encore il y a un symbole de l’influence de nos sentiments sur nos actes.
En bref, c’est une très bonne lecture qui pousse le lecteur à s’interroger sur la nature de l’homme. Elle déclenche donc une réflexion qui n’enlève rien à notre plaisir. Du fait d’un très beau style d’écriture, l’histoire se lit facilement et de façon très agréable.

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