dimanche 14 septembre 2014

Le cycle d'Ender T1 : La stratégie Ender d'Orson Scott Card



Edition : J’ai lu
Format poche
Parution : 02/10/2013



Résumé : La stratégie Ender Andrew Wiggin, dit Ender, n'est pas un garçon comme les autres. Depuis sa naissance, ses faits et gestes sont observés par l'intermédiaire d'un moniteur greffé dans son cerveau. Car ceux qui l'ont conçu ambitionnent de faire de lui le plus grand général de tous les temps, le seul capable de sauver ses semblables de l'invasion des doryphores. Et alors qu'Ender suit pas à pas le dur chemin de son apprentissage de guerrier, ses créateurs mesurent la gravité de leur choix : en donnant naissance à un monstre, n'ont-ils pas damné l'humanité elle-même ?


Mon avis : J’ai adoré son adaptation est le roman se révèle être également un coup de cœur ! Du début à la fin j’ai été emportée par le récit et touchée par l’histoire.
C’est une société futuriste bien imaginée : la Terre fait face à la menace des Doryphores (des extraterrestres) et l’histoire va donc se dérouler essentiellement dans l’espace, un cadre que j’aime bien étant amatrice de science-fiction.
Dès les premières pages, nous rencontrons Ender qui représente l’espoir de survie pour l’humanité… le seul fait étant qu’il est âgé d’à peine six ans quand il s’engage dans l’école de combat ! Déjà là j’ai ressenti de la compassion pour ce garçon manipulé par les adultes qui cherchent à l’isoler des autres enfants (lesquels sont méchants avec lui). Il est privé d’une enfance normale et il est poussé à utiliser son instinct de survie en cas d’agression quitte à mettre son agresseur définitivement K.O.
Ender va suivre le colonel Graff à l’école de guerre. Bien qu’il essaie de se donner une face amicale, je ne l’aime pas car il manipule Ender. Certes, il cherche à développer ses compétences pour faire de lui la personne capable de repousser les Doryphores, mais le prix à payer est l’isolement d’Ender et la privation au bonheur.
L’auteur nous présente le jeu auxquels les élèves de l’école s’entrainent souvent : c’est une simulation de combat avec des pistolets et où les participants sont en gravitation dans l’espace. C’est un jeu de stratégie où les enfants les plus doués prennent le rôle de commandant en vue plus tard de mener une flotte armée. Comme j’aime bien les jeux de stratégie, j’ai adoré découvrir cet élément là de l’univers du roman. Ca donne presque envie d’avoir un jeu comme ça chez soit (pour mieux le visualiser, je vous recommande de voir les passages du film où les élèves y jouent).
Dans ce jeu, Ender va peu à peu se faire sa place et révolutionner le jeu grâce à son intelligence. Il va se faire des ennemis (qui n’acceptent pas d’être battu par un gosse) mais aussi des amis. Néanmoins, concernant ces-derniers, ses supérieurs vont parfois l’en séparer de manière à « forger » le caractère d’Ender. Ca pose pas mal de questions morales où ici les adultes brisent Ender au motif que cela lui permettra de battre les Doryphores. Ici, la phrase « la fin justifie les moyens » colle parfaitement à la situation.
C’est donc sans arrêt que j’ai éprouvé compassion, tristesse et un peu de joie aussi pour Ender quand il connaît quelques instants de bonheur mais surtout face aux nombreux moments difficiles. Il a la vie dure : manque de repos, pas de répits (ses supérieurs le font enchainer combat sur combat, plus que pour tout autre élève, et le font affronter des équipes de niveau supérieur). De plus, Ender est à chaque fois placé dans des situations de combat truquées ou impossible à gagner pour le pousser sur ses derniers retranchements. J’ai ressenti très fortement cette injustice qu’il doit endurer.
Comme je vous le disais, l’auteur nous illustre dans ce roman la célèbre phrase : « la fin justifie les moyens ». Certes, pour vaincre les Doryphores il est nécessaire d’avoir le meilleur commandant apte à toutes les situations, à donner des ordres pouvant anéantir ces êtres (sans tomber dans la cruauté) et tout en étant capable de comprendre comment fonctionne cet ennemi pour pouvoir l’atteindre. Mais cela se fait au détriment de la vie d’Ender. A la fin, c’est un garçon brisé (physiquement et surtout psychologiquement) que l’on retrouve. A nous donc d’approuver ou non cette formule.
Personnellement, j’ai eu le cœur serré tout au long du roman surtout quand on voit le courage d’Ender qui persiste malgré la fatigue et l’épuisement moral.
Le roman n’est pas rapide à lire : il y a beaucoup de descriptions car l’auteur nous fait découvrir un monde futuriste très poussé et surtout on suit Ender à chaque étape de sa vie (le combat contre les Doryphores ne se déroulant qu’à la fin). Mais personnellement, je n’ai pas souffert de longueur, c’est un roman à savourer lentement et pour lequel je n’aurais pas voulu manquer le moindre détail.
La plume de l’auteur m’a apportée dans le récit en me faisant éprouver plusieurs émotions et en me poussant à me demander si, en cas de situation extrême, j’aurais également usé de tous moyens pour parvenir à mes fins au nom de l’humanité.
Et finalement, si nous détruisons les Doryphores, nous ne valons peut être pas mieux qu’eux ? Et si le conflit n’était du qu’à un problème de communication entre les deux peuples ?
En bref, j’ai adoré ce roman même si je n’arrive pas à écrire tout ce que j’ai ressenti dans ce roman. Fans de science-fiction : celui-ci est un incontournable à découvrir absolument ! Dans tous les cas, je vous conseille de voir l’adaptation qui propose un très beau visuel et qui est riche en émotions grâce à une belle interprétation des acteurs.

9 commentaires:

  1. Je ne connais ni le livre, ni l'adaptation, mais j'avoue que tu me tentes avec ta chronique!!

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  2. J'avais beaucoup aimé le livre (que j'ai lu il y a très longtemps) et le film aussi! Je relirais bien cette saga :)

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  3. J'aime la science-fiction, j'aime l'espace et bizarrement quand le film était sorti la bande-annonce ne m'avait trop rien dit et le livre non plus ne me donne pas trop envie.

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  4. Tu me donnes envie de le tenter ! ^^

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  5. Je ne connaissais pas ! Merci pour la découverte car ton avis donne vraiment envie de le lire ! Surtout que les livres qui font ressentir autant d'émotions me captive

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  6. J'ai envie de le lire depuis un moment mais à chaque fois je repousse son achat !!! Il va falloir que je le lise, tu me donnes trop envie ^^

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  7. Olala, quelle chronique ! J'avais failli me le prendre à la bibliothèque, et puis finalement je l'ai reposé... Je n'aurais pas dû !

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  8. j'ai beaucoup aimé cette lecture! j'ai trouvé l'intrigue très fine!

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