jeudi 6 février 2014

Notre-Dame de Paris de Victor Hugo


Edition : Le livre de poche
Format poche
Parution : 08/04/1975

733 pages



Résumé : Sorti du libre élan mystique, le gothique, comme on l'a dit sans le comprendre, est le genre libre. Je dis libre, et non arbitraire. S'il s'en fût tenu au même type, s'il fût resté assujetti par l'harmonie géométrique, il eût péri de langueur. [...] Comment compter nos belles églises au xiiie siècle ? Je voulais du moins parler de Notre-Dame de Paris. Mais quelqu'un a marqué ce monument d'une telle griffe de lion, que personne désormais ne se hasardera d'y toucher. C'est sa chose désormais, c'est son fief, c'est le majorat de Quasimodo. Il a bâti, à côté de la vieille cathédrale, une cathédrale de poésie, aussi ferme que les fondements de l'autre, aussi haute que ses tours. Si je regardais cette église, ce serait comme livre d'histoire, comme le grand registre des destinées de la monarchie. [...] La grande et lourde église, toute fleurdelysée, appartient à l'histoire plus qu'à la religion. Elle a peu d'élan, peu de ce mouvement d'ascension si frappant dans les églises de Strasbourg et de Cologne. Les bandes longitudinales qui coupent Notre-Dame de Paris arrêtent l'élan ; ce sont plutôt les lignes d'un livre. Cela raconte au lieu de prier. [...] Notre-Dame de Paris est l'église de la monarchie ; Notre-Dame de Reims, celle du sacre.
Jules Michelet, Histoire de France, iv, 8, « Eclaircissements : la Passion comme principe d'art au Moyen Age » (1833).
Présentation et notes par Jacques Seebacher.

Mon avis : Un très long roman qui reste un classique à découvrir et qui accroche le lecteur.
J’ai trouvé le début un peu long car on ne plonge pas vraiment au cœur de l’histoire. V. Hugo nous parle beaucoup de Paris et en fait une (trop) longue description. J’avoue avoir fini par faire sauter des chapitres. Mais pour quelqu’un de passionné par l’histoire, l’architecture et qui a une grosse culture générale, c’est surement très intéressant et enrichissant.
A travers les descriptions nostalgiques du Paris du 15e siècle avant le 18e montre bien l’appartenance du roman au courant des romantiques.
De plus, une grande place est accordée aux émotions. On ne s’empêcher d’être attendrie face aux problèmes es personnages, de partager leur bonheur ou leur désespoir. Le lecteur est ainsi pris dans l’histoire et la vit à mesure de son déroulement.
L’histoire tourne surtout autour de l’ampleur de la situation et de la difficulté des relations amoureuses. Esméralda aime un homme qui l’oublie sitôt qu’elle sort de sa vie, elle est aimée par archiprêtre qui est la cause de ses maux et il y a Quasimodo avec qui le lien est plus subtil.
Ainsi, malgré l’exagération de la situation et des sentiments, nous sommes captivés et souhaitons connaître le dénouement de l’histoire.
Pour conclure, ce roman est un incontournable à lire mais, sauf pour les passionnés d’histoire, orientez-vous plutôt vers la version abrégée de l’œuvre !

9 commentaires:

  1. Un sacré monument. J'aimerais beaucoup le lire (en version non abrégé), mais j'avoue qu'il me fait un peu peur.

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    1. Faut pas avoir peur, je pense que quand on sait comment il est construit il s'appréhende facilement !
      Bonne lecture si tu le lis un de ces jours :)

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    1. Oui il en vaut la peine :) Et puis le style de l'auteur est très beau

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  3. J'avais aussi trouvé le début trop long...

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    1. :) Heureusement à la fin de le rythme est assez rapide

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  4. Oui, un incontournable que je n'ai pas encore lu. Honte à moi :)
    Hâte de plonger au sein de Paris.

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    1. Ahah, mais non faut pas avoir honte, si je devais compter le nombre de classiques que je n'ai pas lu non plus... :)

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  5. Les descriptions étaient un peu longues mais l'histoire reste belle quand même !

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