Edition : Le
livre de poche
Format poche
Parution :
08/04/1975
733 pages
Résumé : Sorti du libre élan
mystique, le gothique, comme on l'a dit sans le comprendre, est le genre libre.
Je dis libre, et non arbitraire. S'il s'en fût tenu au même type, s'il fût
resté assujetti par l'harmonie géométrique, il eût péri de langueur. [...] Comment
compter nos belles églises au xiiie siècle ? Je voulais du moins parler de
Notre-Dame de Paris. Mais quelqu'un a marqué ce monument d'une telle griffe de
lion, que personne désormais ne se hasardera d'y toucher. C'est sa chose
désormais, c'est son fief, c'est le majorat de Quasimodo. Il a bâti, à côté de
la vieille cathédrale, une cathédrale de poésie, aussi ferme que les fondements
de l'autre, aussi haute que ses tours. Si je regardais cette église, ce serait
comme livre d'histoire, comme le grand registre des destinées de la monarchie.
[...] La grande et lourde église, toute fleurdelysée, appartient à l'histoire
plus qu'à la religion. Elle a peu d'élan, peu de ce mouvement d'ascension si
frappant dans les églises de Strasbourg et de Cologne. Les bandes longitudinales
qui coupent Notre-Dame de Paris arrêtent l'élan ; ce sont plutôt les lignes
d'un livre. Cela raconte au lieu de prier. [...] Notre-Dame de Paris est
l'église de la monarchie ; Notre-Dame de Reims, celle du sacre.
Jules Michelet, Histoire
de France, iv, 8, « Eclaircissements : la Passion comme principe d'art au Moyen Age »
(1833).
Présentation et notes par Jacques Seebacher.
Présentation et notes par Jacques Seebacher.
Mon avis : Un très long roman qui reste
un classique à découvrir et qui accroche le lecteur.
J’ai trouvé le début un peu
long car on ne plonge pas vraiment au cœur de l’histoire. V. Hugo nous parle
beaucoup de Paris et en fait une (trop) longue description. J’avoue avoir fini
par faire sauter des chapitres. Mais pour quelqu’un de passionné par
l’histoire, l’architecture et qui a une grosse culture générale, c’est surement
très intéressant et enrichissant.
A travers les descriptions
nostalgiques du Paris du 15e siècle avant le 18e montre
bien l’appartenance du roman au courant des romantiques.
De plus, une grande place
est accordée aux émotions. On ne s’empêcher d’être attendrie face aux problèmes
es personnages, de partager leur bonheur ou leur désespoir. Le lecteur est
ainsi pris dans l’histoire et la vit à mesure de son déroulement.
L’histoire tourne surtout
autour de l’ampleur de la situation et de la difficulté des relations
amoureuses. Esméralda aime un homme qui l’oublie sitôt qu’elle sort de sa vie,
elle est aimée par archiprêtre qui est la cause de ses maux et il y a Quasimodo
avec qui le lien est plus subtil.
Ainsi, malgré l’exagération
de la situation et des sentiments, nous sommes captivés et souhaitons connaître
le dénouement de l’histoire.
Pour conclure, ce roman est
un incontournable à lire mais, sauf pour les passionnés d’histoire,
orientez-vous plutôt vers la version abrégée de l’œuvre !
Un sacré monument. J'aimerais beaucoup le lire (en version non abrégé), mais j'avoue qu'il me fait un peu peur.
RépondreSupprimerFaut pas avoir peur, je pense que quand on sait comment il est construit il s'appréhende facilement !
SupprimerBonne lecture si tu le lis un de ces jours :)
Il faudrait que je lise ce classique :).
RépondreSupprimerOui il en vaut la peine :) Et puis le style de l'auteur est très beau
SupprimerJ'avais aussi trouvé le début trop long...
RépondreSupprimer:) Heureusement à la fin de le rythme est assez rapide
SupprimerOui, un incontournable que je n'ai pas encore lu. Honte à moi :)
RépondreSupprimerHâte de plonger au sein de Paris.
Ahah, mais non faut pas avoir honte, si je devais compter le nombre de classiques que je n'ai pas lu non plus... :)
SupprimerLes descriptions étaient un peu longues mais l'histoire reste belle quand même !
RépondreSupprimer