Edition : 10/18
Format poche
Parution : 25/01/1996
336 pages
Résumé : Raison et sentiments
sont joués par deux soeurs, Elinor et Marianne Dashwood. Elinor représente la
raison, Marianne le sentiment. La raison a raison de l'imprudence du sentiment,
que la trahison du beau et lâche Willoughby, dernier séducteur du VIIIe siècle,
rendra raisonnable à la fin. Mais que Marienne est belle quand elle tombe dans
les collines, un jour de pluie et de vent.
Mon avis : J’ai tardé à faire cette chronique bien que
j’ai fini le livre depuis plus d’une semaine. Non pas que je n’ai pas aimé,
mais entre les cours et les révisions et les exams, je n’ai pas énormément de
temps de loisirs. Du coup j’ai beaucoup coupé cette lecture.
Au début, j’ai eu
un peu de mal à rentrer dans l’histoire contrairement à Orgueil et préjugés.
Maintenant, je ne saurais vous donner une raison précise sur ce point-là.
L’intrigue est
simple : Marianne et Elinor évoluent dans le monde en passant par
différentes étapes amoureuses.
D’un côté il y a la
raison : Elinor. Elle ne laisse jamais transparaitre ses sentiments même
lorsqu’elle souffre. Elle fait taire ses émotions quand elle sait qu’elles sont
vaines, et elle est présente dans les souffrances des autres. On ne peut
qu’admirer ce personnage même si il parait dur de trouver quelqu’un de
semblable de nos jours.
A l’autre extrême
il y a les sentiments : Marianne. Elle se laisse vivre à travers eux
quitte à souffrir. La jeune femme ne sait pas se faire une raison pour panser
les blessures de son cœur. Tout le long elle va envier sa sœur pour laquelle
elle ne connaît pas le triste destin. Ce n’est qu’à la fin qu’elle comprend que
d’autres personnes souffrent aussi et alors elle va réussir à apaiser un peu
ses douleurs, à se faire une raison.
L’étape de la
maladie va aussi la rendre plus raisonnable, et finalement sa vie amoureuse va
s’arranger un peu.
Elinor qui
représente la dureté des sentiments va éprouver de la pitié envers l’infidèle
Willoughby quand à son histoire qui se termine sur une note de regret. Aussi,
nous éprouvons de mêmes sentiments envers ce personnage qui nous laisser de
froid tout au long de la lecture.
A la fin, la
situation se finit pour la plupart des personnages. Tout au long de l’histoire,
nos sentiments ont évolué entre la raison qui nous fait haïr certains
personnages déraisonnables, et entre d’autres émotions plus douces.
Pour moi l’histoire
reste quand même assez plate, je trouve que le roman est beaucoup plus tourné
vers la compréhension de la psychologie des personnages, et il nous embarque
moins directement dans l’intrigue que peut le faire Orgueil et préjugés.
Ce roman reste
quand même une agréable lecture même si je regrette de l’avoir tant coupée ce
qui fait qu’il m’est difficile d’en faire ressortir des points précis dans
cette chronique.
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