Edition : Le
livre de poche
Format poche
Parution : 30/11/2011
512 pages
Résumé : Orgueil et
préjugés est le plus connu des
six romans de Jane Austen. Son histoire, sa question, est en apparence celle
d'un mariage : l'héroïne, la vive et ironique Elizabeth Bennett, qui n'est pas
riche, aimera-t-elle le héros, le riche et orgueilleux Darcy ? Si oui, en
sera-t-elle aimée ? Si oui encore, l'épousera-t-elle ? Mais il apparaît
clairement qu'il n'y a en fait qu'un héros qui est l'héroïne, et que c'est par
elle, en elle et pour elle que tout se passe.
Mon avis : L’histoire débute vraiment selon un schéma
classique de l’époque : une mère qui cherche à marier ses filles aux
meilleurs partis du pays. Jane Austen ne nous fait pas tourner autour du pot
pour connaître ce qui va en découdre tout le long du texte. Ce que j’aime dans
les romans classiques c’est que les auteurs ne se perdent pas dans des
descriptions sans intérêt. Ici, la situation est vite posée : les Bennett
rencontrent M. Bingley et M. Darcy, et la mère voit voir là une occasion de
caser ses filles ainées.
Jane incarne
l’ainée de la famille. Elle est belle et charmante et attire sans mal
l’attention de M. Bingley. Les autres personnages vont toutefois abuser de sa
naïveté pour faire oublier son existence et ses sentiments à M. Bingley.
Elizabeth est la
seconde fille. Belle a sa manière, et surtout très intelligente. Elle n’est pas
du genre à accepter une demande en mariage facilement même si elle provient
d’un parti avantageux. Ce n’est pas les mœurs mais plutôt ses sentiments et
beaucoup sa raison qui vont guider ses choix. Elle se laisse tout de même
influencer par les préjugés proférés à l’égard de M. Darcy. De plus, l’histoire
que lui raconte M. Whickam, un soldat à
l’apparence trompeuse, la referme un temps dans cette vision fausse du premier
homme. Finalement, Elizabeth ne se rend compte de ses sentiments qu’à partir du
moment où toute union parait désormais impossible.
Lydia est vraiment
le personnage qui m’est le plus insupportable (après sa mère et miss Bingley).
A seulement seize ans, elle ne pense qu’à attirer le regard des soldats de
passage. Elle ne se soucie guère de sa famille et de son éducation, et elle est
même incitée à poursuivre sur cette route par sa mère ! En s’enfuyant avec
M. Whickam à Londres, elle ne montre guère de respect vis-à-vis de sa famille
qui voit son image se salir. De plus, lorsqu’elle revient mariée, elle ne
présente aucune excuse et va même jusqu’à se montrer impudente auprès de ses
sœurs et surtout lorsqu’elle déclare : « Maintenant, Jane, vous devez
me céder votre place, puisque je suis une femme mariée » (cette réplique
me donne vraiment envie de l’étrangler !!).
Les éléments du
récit s’emboite petit à petit jusqu’à arriver à une fin heureuse pour à peu
près tout le monde. La péripétie de la disparition de Lydia a permis à M. et
Mme. Bennett une prise de conscience sur l’importance de donner une éducation à
leur fille Kitty afin d’éviter toute déviance.
Ce roman retrace
tous les aspects de la vie à cette époque. Le but était alors de marier ses
filles au plus riche et influent des hommes, et cela nous fait rendre compte de
la place réduite qu’occupe la femme. La réputation et la fortune que possède la
famille est déterminante dans le mariage, et l’auteure nous ramène ici sur
l’étude sociologique de classes sociales. Là encore, nous voyons le rôle
primordial des mœurs et des normes implicites à la fois dures et qui restent
figées et qui contrôlaient les sociétés.
Un style d’écriture
plaisant et un roman que les générations n’auront de cesse de lire et
relire !
Orgueil et préjugés est le plus connu des six romans de Jane Austen.
Son histoire, sa question, est en apparence celle d'un mariage : l'héroïne, la
vive et ironique Elizabeth Bennett, qui n'est pas riche, aimera-t-elle le
héros, le riche et orgueilleux Darcy ? Si oui, en sera-t-elle aimée ? Si oui
encore, l'épousera-t-elle ? Mais il apparaît clairement qu'il n'y a en fait
qu'un héros qui est l'héroïne, et que c'est par elle, en elle et pour elle que
tout se passe.
C'est un de mes classiques préférés! :)
RépondreSupprimerLes classiques ne sont vraiment pas mon genre de prédilection, mais je dois avouer que celui-ci est un des meilleurs que j'ai pu lire :)
RépondreSupprimer