samedi 9 novembre 2013

Le miroir aux vampires T1 : Le miroir aux vampires de Fabien Clavel

Edition : Baam !
Grand format
Parution : 01/06/2011
448 pages



Résumé : "Bérénice, Ça y est, j'ai fait ma dernière rentrée à Augustin-Thierry, en internat cette fois.

Rien de changé dans ce lycée : Cerise la peste et ses sous-fifres qui font baver les garçons, un beau gosse qui se prend pour Brad Pitt et quelques nouveaux. Parmi eux, il y a Nora, avec qui je partage ma chambre. Il y a aussi Léo. Je ne l'avais pas remarqué au début mais je crois qu'en fait il me plaît bien. Mais ce n'est pas pour ça que je t'écris... Ecoute, Béré, il se passe des choses étranges dans ce bahut...
On a incendié le foyer, je crois avoir une idée du responsable, mais je ne peux rien dire. Depuis, la sécurité a été renforcée et le lycée est en train de devenir une prison. Et moi, j'ai comme des apparitions, des sensations bizarres. Je t'ai parlé de Nora. Eh bien, je ne sais pas pourquoi, mais quelque chose m'attire chez elle. Je ne me sens vraiment bien que lorsqu'elle est près de moi. Et ce n'est pas tout : il y a ce miroir dans notre chambre d'internat.
Parfois, j'ai l'impression qu'il y a une connexion entre lui et moi. Tu crois que je suis vraiment dingue ?"


Mon avis : Mon avis sur ce livre est assez mitigé.
Pour commencer, j’aime le côté original du roman qui resitue les vampires dans un nouveau cadre différent de Twilight & Cie. Ceux-là veulent reconquérir le monde en affirmant de manière subreptice leur influence sur les humains.
Dans le livre il y a trois narrateurs même si le principal est bien Léa, l’héroïne. Au départ c’est un peu embrouille tout, il y a celui qui signe « Lutte et Obéissance » est qui apparaît comme l’un des vampires infiltrés (on n’apprendra  son identité que vers la fin même si on s’en doute). Ensuite, il y a Cherry92, on ne comprend pas au début qui c’est, et personnellement je ne trouve pas sa présence très utile : certes cela nous offre une autre vision de la situation très naïve par rapport à celle de Léa mais on s’en passerait.
J’apprécie le fait que l’auteur nous offre une vision de nous-même en début de texte, ce qui peut en autres justifier les motivations des vampires à vouloir dominer notre monde.
Par contre, il utilise beaucoup de termes propres à son histoire (comme « Ellenség »), mais il ne les explique qu’en fin de route. Du coup, tout le long du texte nous devons faire des suppositions alors qu’il serait plus agréable d’avoir des explications mêmes courtes.
Une autre originalité du texte repose dans la façon de tourner la narration faite par Léa. Cette dernière rédige une longue lettre à sa sœur Bérénice. De ce fait, elle dit souvent « tu », et donc c’est un peu comme si elle s’adressait directement à nous. De plus, elle fait souvent des rappels de leur passé commun en les expliquant, ne nous laissant ainsi pas étranger à elle.
Vous l’aurez compris, Léa est le personnage principal. Elle est différente de ses autres camarades de terminale. C’est une intello qui ne fréquente aucune personne hormis Léo et Nora qui vont bouleverser sa vie. Je n’aime pas vraiment cet aspect « intello type » qui se sent au fond de lui supérieur aux autres et qui ne sait pas se faire des amis. C’est un personnage vraiment étrange que l’auteur a beaucoup (trop ?) exploré et on se sent assez bizarres à lire les écrits de son quotidien.
Elle va se lier d’amitié avec Nora, une fille encore plus étrange. On a du mal à la cerner et finalement on ne sait plus trop quoi en penser. Enfin, il y a Léo qui d’un côté se montre sympa et tout, et de l’autre côté il se montre irritable, et il prend trop d’assurance. Personnellement, je me doutais de son secret.
J’ai trouvé l’histoire vraiment trop longue, comme si on ne faisait que tourner autour du pot. L’acteur est peu être entré dans la psychologie de Léa et en a parfois oublié le fil du roman. L’histoire a du mal à avancer même si les pages se lisent très vite.
Malgré tout, l’auteur a réussi à créer quelques rebondissements qui donnent une allure inquiétante au livre. Certains passages sont assez troublants. D’ailleurs, petite anecdote, j’étais en train de lire l’un de ces moments assez étranges quand il y a eu une coupure de courant. Mon cœur à reçu alors un choc assez méchant (moquez-vous pas ^^).
Pour finir, la fin me parait un peu trop simple. Nous faire patienter longuement pour seulement quelques pages où il ne se passe rien est un peu exagéré. Bref, une fin plutôt bâclée à mon goût.
J’ai bien aimé la lettre de fin de son père qui arrive quelque peu à la bourre (il répond à une interrogation qui a pesé sur toute une année scolaire).
Un roman à lire sans trop s’attendre à beaucoup d’actions. Et merci au forum la magye des mots pour avoir proposé cette lecture commune.

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