samedi 18 janvier 2014

L'assommoir d'Emile Zola


Edition : Le livre de poche
Format poche
Parution : 07/12/1971

576 pages



Résumé : Qu'est-ce qui nous fascine dans la vie « simple et tranquille » de Gervaise Macquart ? Pourquoi le destin de cette petite blanchisseuse montée de Provence à Paris nous touche-t-il tant aujourd'hui encore ? Que nous disent les exclus du quartier de la Goutte-d'Or version Second Empire ?
L'existence douloureuse de Gervaise est avant tout une passion où s'expriment une intense volonté de vivre, une générosité sans faille, un sens aigu de l'intimité comme de la fête. Et tant pis si, la fatalité aidant, divers «assommoirs» - un accident de travail, l'alcool, les «autres», la faim - ont finalement raison d'elle et des siens. Gervaise aura parcouru une glorieuse trajectoire dans sa déchéance même. Relisons L'Assommoir, cette «passion de Gervaise», cet étonnant chef-d'oeuvre, avec des yeux neufs.

Mon avis : E. Zola arrive facilement à nous plonger dans la société du 19e siècle. Il a une belle plume, une écriture simple et facile à lire, et qui accroche le lecteur. Et puis, on trouve dans le texte quelques termes de l’époque qui assure le réalisme du roman (et j’étais contente de voir que je connaissais certaines de ces expressions !).
Ce roman nous dépeint le monde ouvrier au 19e siècle dans Paris. L’histoire des personnages, de Gervaise surtout, est raconté avec simplicité pour conserver le réalisme de l’histoire.
Dès le début du roman nous prenons connaissance de ce qu’est l’assommoir, c’est l’alambic qui sert à faire les alcools forts, et ses effets sur les ouvriers. L’auteur nous transmet déjà son message : l’alcool entraine rapidement les hommes dans une spirale dont ils ne peuvent plus ressortir une fois à l’intérieur.
Gervaise se retrouve dans le premier chapitre dans une situation compliquée à cause de son mari qui sort boire les soirs et qui va finir par la lâcher.
Elle représente la femme qui se démène pour survivre, n’ayant pas beaucoup de moyens, et qui est très bosseuse pour offrir une vie décente à ses enfants. Tout au long du roman elle nous donne une note d’espoir puisqu’elle va reconstruire sa vie et va même pouvoir gouter à une vie de confort.
Mais à chaque fois, alors que les personnages semblent heureux et promettent de ne jamais toucher aux alcools forts, un événement va bouleverser leurs habitudes. Le bon mari va se laisser entrainer dans le vice de l’alcool (celui-ci entrainant l’absentéisme au travail, le manquement à ses devoirs, etc.). Zola cherche à décrire la réalité telle qu’elle était et donc ces bouleversements ajoutés aux défauts des personnages vont dégrader lentement leur situation et leur quotidien. Par exemple, Gervaise va plonger dans la pauvreté puisqu’elle perdure dans la gourmandise au lieu de faire des économies.
L’assommoir est le point de départ qui conduit les personnages à la misère et à la ruine et il semble impossible d’y échapper.
En bref, un roman simple et réaliste qui nous offre une vision détaillée des ouvriers dans le 19e siècle.




5 commentaires:

  1. Ouah, j'avoue que là je dis chapeau! Je n'ai jamais lu de Zola, il serait peut être temps que je m'y mette! Surtout que tu as l'air d'avoir adoré :D

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui si tu as l'occasion n'hésite pas :) C'est super intéressant car on découvre la société française du début du XXe siècle et c'est écrit dans un style simple à lire, le texte n'est pas lourd et donc on y prend plaisir

      Supprimer
  2. Je suis contente de découvrir ce blog avec plein d'auteurs classiques dis donc ! En tant que future prof... :D

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et oui j'essaie de lire un peu de tous les genres, de temps en temps ça fait du bien de changer et de lire des classiques :)
      Ah tu veux être prof ? C'est bien ça ! Prof de français ?

      Supprimer
  3. J'adore l'écriture de Zola et ses oeuvres mais celle-ci est celle que j'ai le moins aimé des Rougon-Macqart car l'histoire est assez violente...

    RépondreSupprimer