Edition : Le
livre de poche
Format poche
Parution : 07/12/1971
576 pages
Résumé :
Qu'est-ce qui nous fascine dans la vie « simple et tranquille » de Gervaise
Macquart ? Pourquoi le destin de cette petite blanchisseuse montée de Provence
à Paris nous touche-t-il tant aujourd'hui encore ? Que nous disent les exclus
du quartier de la Goutte-d 'Or
version Second Empire ?
L'existence douloureuse de Gervaise est avant
tout une passion où s'expriment une intense volonté de vivre, une générosité
sans faille, un sens aigu de l'intimité comme de la fête. Et tant pis si, la
fatalité aidant, divers «assommoirs» - un accident de travail, l'alcool, les
«autres», la faim - ont finalement raison d'elle et des siens. Gervaise aura
parcouru une glorieuse trajectoire dans sa déchéance même. Relisons L'Assommoir,
cette «passion de Gervaise», cet étonnant chef-d'oeuvre, avec des yeux neufs.
Mon
avis : E. Zola arrive facilement à nous plonger dans la société
du 19e siècle. Il a une belle plume, une écriture simple et facile à
lire, et qui accroche le lecteur. Et puis, on trouve dans le texte quelques
termes de l’époque qui assure le réalisme du roman (et j’étais contente de voir
que je connaissais certaines de ces expressions !).
Ce roman nous dépeint le monde ouvrier au 19e
siècle dans Paris. L’histoire des personnages, de Gervaise surtout, est raconté
avec simplicité pour conserver le réalisme de l’histoire.
Dès le début du roman nous prenons
connaissance de ce qu’est l’assommoir, c’est l’alambic qui sert à faire les
alcools forts, et ses effets sur les ouvriers. L’auteur nous transmet déjà son
message : l’alcool entraine rapidement les hommes dans une spirale dont
ils ne peuvent plus ressortir une fois à l’intérieur.
Gervaise se retrouve dans le premier chapitre
dans une situation compliquée à cause de son mari qui sort boire les soirs et
qui va finir par la lâcher.
Elle représente la femme qui se démène pour
survivre, n’ayant pas beaucoup de moyens, et qui est très bosseuse pour offrir
une vie décente à ses enfants. Tout au long du roman elle nous donne une note
d’espoir puisqu’elle va reconstruire sa vie et va même pouvoir gouter à une vie
de confort.
Mais à chaque fois, alors que les personnages
semblent heureux et promettent de ne jamais toucher aux alcools forts, un
événement va bouleverser leurs habitudes. Le bon mari va se laisser entrainer
dans le vice de l’alcool (celui-ci entrainant l’absentéisme au travail, le
manquement à ses devoirs, etc.). Zola cherche à décrire la réalité telle
qu’elle était et donc ces bouleversements ajoutés aux défauts des personnages
vont dégrader lentement leur situation et leur quotidien. Par exemple, Gervaise
va plonger dans la pauvreté puisqu’elle perdure dans la gourmandise au lieu de
faire des économies.
L’assommoir est le point de départ qui conduit
les personnages à la misère et à la ruine et il semble impossible d’y échapper.
En bref, un roman simple et réaliste qui nous
offre une vision détaillée des ouvriers dans le 19e siècle.
Ouah, j'avoue que là je dis chapeau! Je n'ai jamais lu de Zola, il serait peut être temps que je m'y mette! Surtout que tu as l'air d'avoir adoré :D
RépondreSupprimerOui si tu as l'occasion n'hésite pas :) C'est super intéressant car on découvre la société française du début du XXe siècle et c'est écrit dans un style simple à lire, le texte n'est pas lourd et donc on y prend plaisir
SupprimerJe suis contente de découvrir ce blog avec plein d'auteurs classiques dis donc ! En tant que future prof... :D
RépondreSupprimerEt oui j'essaie de lire un peu de tous les genres, de temps en temps ça fait du bien de changer et de lire des classiques :)
SupprimerAh tu veux être prof ? C'est bien ça ! Prof de français ?
J'adore l'écriture de Zola et ses oeuvres mais celle-ci est celle que j'ai le moins aimé des Rougon-Macqart car l'histoire est assez violente...
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