mercredi 1 janvier 2014

Delirium T1 : Delirium de Lauren Oliver


Edition : Hachette
Grand format
Parution : 29/02/2012

456 pages



Résumé : Léna vit dans un monde où l’amour est considéré comme le plus grand des maux. Un monde où tous les adultes de 18 ans subissent une opération du cerveau pour en être guéris. A quelques mois de subir à son tour « la Procédure », Léna fait une rencontre inattendue… Peu à peu elle découvre l’amour et comprend, comme sa mère avant elle, qu’il n’y a pas de plus grande liberté que de laisser parler ses sentiments. Même si cela implique de quitter ses certitudes… « Ils prétendent qu’en guérissant de l’amour nous serons heureux et à l’abri du danger éternellement. Je les ai toujours crus. Jusqu’à maintenant. Maintenant, tout a changé. Maintenant, je préférerais être contaminée par l’amour ne serait-ce qu’une seconde plutôt que vivre un siècle étouffée par ce mensonge. ».

Mon avis : Très bon roman de dystopie jeunesse.
Le début est un peu long mais cela ne se ressent pas trop si on s’y attend. Pendant ce temps-là, Lena va aborder une réflexion sur la société dans laquelle elle vit. C’est une société où tout est très contrôlé et où l’amour, une maladie nommée « Amor deliria nevrosa », est interdit. Son amie ainsi qu’une autre rencontre va lui faire ouvrir les yeux.
Nous sentons bien l’évolution dans la réflexion de Lena qui, en définitif, va ressentir un sentiment de tromperie et voudra échapper au destin que lui réserve cette société très contrôlée.
J’ai apprécié la manière dont l’auteure donne un aspect scientifique au roman. Tout tourne beaucoup autour de la science, de la raison, dans laquelle les sentiments sont à exclure. L’amour est perçu comme une maladie à laquelle plusieurs chercheurs ont mis au point un « remède » guérissant les symptômes.
C’est une super dystopie qui montre l’aspect du totalitarisme dans une société très contrôlée et surveillée alors qu’un groupe d’opposants dénonce ce système (il va surement prendre plus d’ampleur dans le second tome, enfin je l’espère). Après, cela reste un roman jeunesse car Lena, qui n’a pas encore dix-huit ans, va tomber amoureuse et ce sentiment est très marqué dans le texte. Si vous êtes un peu comme mois, cela peut finir par vous lasser. Mais à part cela, l’idée et la façon d’aborder le texte sont vraiment très bien réalisées.
Un petit point négatif néanmoins : j’ai trouvé des fois l’écriture un peu lourde et qui manquait de fluidité mais le roman reste quand même facile et agréable à lire.
Je le recommande donc à tous les jeunes lecteurs et même aux autres qui ne sont pas rebutés par les romans où l’amour de jeunesse est mis en avance car ce livre en vaut le coup !

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