Edition : Point
deux
Format mini poche
Parution : 14/04/2011
432 pages
Résumé : Sarah a disparu
depuis un an, sans plus jamais faire signe. Pour Paul, son mari, qui vit seul
avec leurs deux jeunes enfants, chaque jour est à réinventer. Il doit lutter
avec sa propre inquiétude et contrer, avec une infinie tendresse, les menaces
qui pèsent sur leurs vies. Épuisé, il espère se ressourcer par la grâce d’un
retour à Saint-Malo, la ville de son enfance.
Mon avis : J’ai mis du temps pour lire ce roman car je
le lisais uniquement les moments où je n’étais pas chez moi. Néanmoins, je vais
essayer d’en faire un avis. Et pour tous ceux qui seraient intrigués par le
format .2 je vous recommande mon évaluation (à venir).
Au tout début du
roman j’ai eu du mal à comprendre qui était le narrateur. En fait, c’est un
homme et père de famille dont la femme est partie. Tout au long du texte,
l’auteur nous montre par le point de vue interne comment le personnage va
continuer à vivre.
Il a deux
enfants : Manon, une petite fille qui a du mal à réaliser correctement les
choses, et Clément, un jeune garçon renfermé sur lui-même. On comprend
immédiatement la difficulté du père à permettre leur épanouissement tout en
devant les protéger de la disparition de leur mère.
Il entretient des
relations diversifiées avec les habitants de Saint-Malo, sa ville natale, dans
laquelle il déménage. Celui lui permet de se rendre compte de la réalité des
choses, que les autres ont aussi des problèmes. Entre celle qui fugue, celle
qui voit un amant, celui qui cache son fils car la mère le défend de
l’approcher, ou encore celui qui observe sa fille de loin mais qui ne lui a
jamais parlé… l’auteur nous offre là une dure vision du monde.
Le narrateur
s’adapte comme il le peut pour ce nouveau départ même s’il lui est dur d’aider
ses enfants, de ne pas penser à sa femme, d’affronter une maitresse très peu
compréhensive à l’égard de ses enfants.
La fin arrive à la
période de Noël qui est une période assez magique d’ordinaire, ce qui va un peu
rajouter au texte. L’histoire se termine sur une note de tristesse, mais qui
possède quand même une trace grossissante d’espoir pour un futur nouveau, où
chacun pourra aller de l’avant et cesser de vivre dans l’ombre du passé.
L’écriture est
simple, même si des points seraient parfois préférables à la multiplicité des
virgules. Le langage est familier et nous atteint facilement. Le narrateur nous
partage très bien ses observations, ses humeurs, ses ressentis, ses émotions.
On arrive à se mettre à sa place, à comprendre sa vie.
Au final, un roman
qui m’a agréablement surprise !
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