Les Bannis et les Proscrits T1 : Le Feu de la Sor'cière de James Clemens

© Anne-Claire PAYET / Bragelonne 2013

Edition : Milady

Format poche

Parution : 07/11/2008

546 pages

Résumé : Par une nuit fatale à Alasea, pays ravagé par une malédiction, trois mages accomplissent un ultime sacrifice dans l’espoir de préserver le bien.
Cinq cents ans jour pour jour après cette nuit funeste, une jeune fille hérite d’un pouvoir perdu depuis longtemps.
Mais avant qu’elle puisse en saisir les implications, le Seigneur Noir lance ses hordes des ténèbres pour s’emparer de la magie embryonnaire qu’elle détient. Dans sa fuite, Elena est précipitée vers une issue terrible... mais aussi vers la compagnie d’alliés inattendus, avec lesquels elle va tenter de combattre les forces maléfiques et de secourir un empire autrefois glorieux.

 

 

Mon avis : Enfin j’ai lu le tome 1… et j’ai adoré !

Au départ, l’auteur part dans un gros trip, même si on n’est pas vraiment dans le truc et que ça n’apporte pas grand-chose au texte, cela marque néanmoins un certain enthousiaste, une certaine originalité.

Avant que j’oublie : je suis totalement fan de l’écriture de James Clemens. Il sait manier les mots et ne se contente pas d’un style simple, et par-là il arrive à nous plonger très facilement dans le cœur de l’histoire.

Le récit est bien construit, et malgré une certaine complexité de l’histoire, James Clemens arrive à nous éclairer sur chaque élément au moment voulu. Le prologue pose les bases de l’intrigue, aussi quand nous en arrivons à la rencontre avec Elena nous sommes en totale connaissance de cause, et nous ne somme pas perdus dès le départ dans les méandres de l’intrigue.

Il faut savoir aussi que l’auteur a effectué un travail remarquable sur près de 550 pages. Il arrive sans mal à nous faire avaler ce nombre qui plus est l’histoire ne se déroule que dans un bref laps de temps (de l’ordre de deux journées je crois) et le plus gros de l’action se passe dans pratiquement les deux mêmes lieux (la forêt et les souterrains). Mais en aucun cas l’histoire parait trop longue ou ennuyeuse, nous sommes captivés du début à la fin et les pages se tournent finalement sans effort !

Venons-en aux personnages. Chacun à un intérêt personnel dans leur motivation de départ, mais finalement ils partagent un intérêt collectif qui les conduit sur un même but. Il y a d’abord Elena. Elle est la clef de l’histoire alors qu’elle ignorait ce qu’elle était et elle symbolise l’innocence sensée libérer le monde. Par contre, elle me parait vraiment niaise à certains moments, puis d’un coup à la fin sans prévenir elle fait des trucs de fou avec ses pouvoirs en mettant toute peur ou volonté pacifique de côté. Ensuite il y a Er’ril  qui se voit rattraper par son passé et doit désormais guider Elena sur son destin. Puis il y a Nee’lahn, la dernière des dryades qui veut tenter de préserver les dernières traces de son peuple. Après viennent Mogweed et son frère Farddale qui tente de briser leur malédiction (laquelle a conduit leur peuple à les bannir). Mogweed est finalement influençable dans la mesure où il ne cherche pas à voir le bien et le mal temps qu’il arrive à retrouver sa vraie nature. Il y a aussi Kral qui veut se venger des skal’tum, et Tol’chuk, l’ogre haït des siens et qui est pourtant charger d’une mission pour eux. Enfin, il y a Meric, l’el’phe qui agit au nom de son peuple uniquement. Il est chargé de deux missions qui vont s’avérer finalement contraires.

Je ne m’attarde pas plus. A retenir : une bonne intrigue, un récit bien construit et rythmé. Le livre adopte au final un schéma simple de fantasy mais très appréciable tant il vous donne un rôle auprès des personnages. Et l’histoire ne fait que débuter.