Edition : Castelmore
Grand format
Parution : 03/12/2010
160 pages
Résumé : Les
vampires vous fascinent? N'hésitez plus, laissez-vous tenter!
Quand Belle arrive dans son nouveau lycée, elle tombe sous le
charme ravageur d'Ebouard, un geek hypersexy. En plus, c'est sûr, c'est un
vampire: il ne mange pas ses frites à la cantine et la neige... fond sur lui.
Mais comment, oh oui, comment faire pour le convaincre de la
mordre et de faire d'elle son amour éternel ?
Mon avis : Avant
tout, je dois dire que j’ai débuté m’a lecture en effaçant de ma tête les avis
d’autres bloggeurs que j’avais déjà pu lire.
Malheureusement, premières pages, premier chapitre, je n’arrive
pas à accrocher. Peut-être est-ce à cause de l’humour lourd du narrateur ?
(car c’est loin d’être un humour subtil bien que deux-trois brèves phrases qui
amènent à sourire existent). Ou bien est-ce l’impression que ce livre donne une
image grossière de la saga et de l’écriture de l’auteure ? (rien à voir
avec le style fluide de Stephenie Meyer !).
Parlons du choix des prénoms. Ils ne sont pas comiques, alors
que l’on pourrait penser que dans une parodie les prénoms apportent quelque
chose aux personnages. Mais là j’ai beau chercher, je ne vois pas… Hormis
qu’ils me font grimacer (comme « Ebouard »…).
A part quelques répliques parfois comiques, le reste du récit et
la situation qu’il dépeint ne sont pas à proprement drôle. Je ne vois par
exemple l’intérêt de transformer l’accident sur le parking en « mon Dieu,
Ebouard m’a sauvé du terrible danger de la boule de neige ! » (j’ai
parfois l’impression que le livre s’adresse à des enfants de 6-7 ans).
Après, je pense que ce manque de matière et autres, s’explique
en partie par la traduction. Peut-être n’est-elle pas la meilleure
possible ? (car on sait tous qu’un texte perd sans contexte de sa texture
en passant par la case traduction). A mon avis, cette traduction n’en tient pas
au cadre américain de l’histoire (plus comme si on essayait de faire passer un
récit étranger à une histoire française, notamment avec les références à
l’Académie française ou à Laurent Ruquier). Du coup l’histoire ne colle pas et
parait ainsi moins élaborée. Du coup, notre esprit critique ne se base plus sur
le côté humoristique que la transition anglais-français a pu alourdir (on cherche
à nous faire rire à chaque phrase, mais ne dit-on pas que les blagues les plus
courtes sont les meilleures ?).
Pour lui trouvait un aspect positif, je dirai qu’on arrive
parfois à reconnaître dans l’exagération des traits ces situations un peu
« cul-cul » de la saga. Mais après le reste est déroutant.
Pour résumer, je ne pense pas que soit un livre qui en lui-même
en valle vraiment le coût. Je ne décourage personne à le lire mais je conseille
de l’emprunter plutôt que de l’acheter car dix euro pour 150 pages (sans
compter la taille des marges) et bien le porte-monnaie en souffre un peu.
Surtout que je l’ai lu en à peine deux heures !
Le résumé avait l'air sympa, mais vu ton avis...je passe mon chemin.
RépondreSupprimerC'est sur qu'on s'attend à de l'humour donc s'il n'est pas au rendez-vous je préfère ne pas tenter^^
Oui :) C'est dommage car l'idée d'une parodie en soi est sympa mais quand tu ne ris pas y a aucun intérêt
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