Edition : J’ai lu
Format poche
542 pages
Résumé : « Il y a plein de gamines qui rêvent de devenir un jour
princesse chez les fées mais, croyez-moi, c’est complètement surfait !
A l’agence de détectives Grey, personne ne sait qui je suis la
Princesse Meredith NicEssus. Cela veut dire que j’ai réussi à cacher ma
véritable identité à une tripotée des meilleurs médiums de la ville. Une belle
prouesse. Mais mon glamour ne me rend pas immortelle. Et puisque mon cousin
veut ma mort, il vaut mieux que je me planque. Le fait que le jeu
« Chercher la Princesse » soit devenu plus célèbre que
« Cherchez Elvis » m’a facilité les choses, c’est évident : la
Princesse Meredith dansant à Paris, flambant à Las Vegas… Après trois ans, je
fais toujours la une de la presse à scandale. Cela dit, à en croire les
derniers gros titres, je suis aussi morte que le King. »
Mon avis : Ma première impression : une intrigue qui accroche dès le
départ. Néanmoins, j’étais comme obligée de lire très lentement ces premières
pages pour pouvoir en comprendre le contenu. L’histoire est vraiment complexe
et parfois ça devient un peu dur à suivre.
C’est l’histoire de la princesse Meredith, une « brownie »
qui n’est ainsi pas acceptée parmi les siens, malgré son rang. Le récit débute
par son nouveau cadre de vie dans une agence de faë où l’on ignore son
appartenance aux sidhye.
L’histoire suit un schéma narratif classique, facilement
identifiable. Après cette situation initiale vient l’élément
perturbateur : les personnes qui l’entourent découvrent qu’elle est la princesse Meredith recherchée
par sa tante après une mission qui a failli mal tourner.
Viennent ensuite les péripéties qui arrivent en rebond. Je vais
m’expliquer à l’aide d’une image bateau : visualisez une mer dessinée
grossièrement par des bosses et des creux, c’est un peu près cette idée là. Au
final, Merry est toujours confrontée à un danger cherchant sa mort. Un coup il
semble venir d’Andais, sa tante, et ensuite de Cel, son cousin.
Des personnages s’immiscent dans l’histoire au fil des
chapitres. Merry « perd » en quelque sorte de vue ses collègues de
l’agence et son petit ami à qui elle a réussi à faire recouvrir sa véritable nature
grâce à des pouvoirs latents. Puis, l’héroïne s’entoure de nouveaux compagnons
qui vont par la suite, devenir ses amants sous les ordres de sa tante. L’auteur
décrit avec aisance ces liens qui se développent, et le rôle des sentiments et
très marqué dans ce roman.
Le tome 1 se porte surtout sur le nouveau tournant de la vie de
Meredith : elle retourne à la cour unseelie, laquelle l’avait rejetée
toute sa vie violemment, alors qu’elle découvre peu à peu ses nouveaux pouvoirs
(dont tout le monde la pensait dépossédait) qui s’avèrent être très puissants.
Sa tante la charge d’obtenir un enfant avec Cel, ce qui lui permettrait un
accès au trône. Malheureusement, alors que Merry commence à se faire acceptée
par des personnes qui autrefois se montraient agressives à son égard, une autre
veut la voir morte (et elle est d’autant plus fragile qu’une de ses origines
fait d’elle un être mortel). Cela l’amène à faire certains compromis, en autres
avec des gobelins.
Après, je trouve le livre un peu trop long : environ 540
pages avec une police de petite taille, et parfois on a du mal à en voir le
bout. Je pense qu’il aurait pu être raccourci du fait de la trop importante
place qui est donné aux scènes érotiques. Je ne dis pas que tous les passages
sont inutiles, certains sont nécessaires au cadre de l’histoire qui repose sur
ce principe même, mais d’autres n’apportent pas réellement quelque chose au
déroulement de l’histoire tandis qu’elles s’éternisent sur parfois tout un
chapitre. Aussi, n’oublions pas que c’est de l’urban fantasy et j’éprouve
quelques difficultés avec ce genre (j’ai eu ce même recul avec Les chroniques de MacKayla Lane de Karen Marie Moning).
Au final, c’est une histoire bien cadrée et accrocheuse, même si
la fin m’a paru un peu plate par rapport au reste du texte. Je pense qu’à
l’occasion je lirai la suite.
Je ne regrette pas ma participation à cette lecture commune sur
Club de Lecture alors que je ne pense qu’un jour j’aurais pu lire ce roman de
ma propre initiative.
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